Jeanne Brugère-Picoux : une vie de sentinelle

Professeure honoraire de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, membre de l’Académie Vétérinaire de France, de l’Académie nationale de Médecine et de l’Académie de la Viande, Jeanne Brugère-Picoux fut une figure médiatique des crises sanitaires de « la vache folle » et de la peste aviaire. Aujourd’hui, elle continue de traquer les maladies émergentes illustrant, par son parcours, le rôle majeur de la médecine vétérinaire dans le domaine de la santé publique.

Ce jour-là, j’ai fait le deuil d’un plaisir gourmand. Je venais de quitter Jeanne Brugère-Picoux après une belle journée d’été passée à converser dans sa coquette maison blanche aux volets bleus. Bleu Majorelle comme la robe qu’elle portait, avec son élégance naturelle. Bleu comme son regard lumineux.

Je repartais avec un livre dédicacé et intitulé « Mes poules en bonne santé » (1), « celles que l’on ne mange pas » précise-t-elle, autrement dit les poules de compagnie. Le sujet est sérieux et il fallait bien une éminente spécialiste des maladies aviaires pour l’écrire. Son livre majeur sur le sujet,
« Manuel de pathologie aviaire » (2), est aujourd’hui traduit dans plusieurs langues dont le chinois, publié à prix coûtant et …abondamment copié. « C’est bon signe, assure-t-elle, le plus important, c’est la diffusion! ».

Mais revenons à « ces gélines qui peuvent se révéler être des aimables locutrices, capables de drôlerie et de répartie », écrit Philippe de Wailly, président honoraire de l’Académie Vétérinaire de France, dans la préface. De plus en plus de personnes partagent leur quotidien même si toutes ne sont pas accueillies, à leur retour du travail, par un coq mélomane prénommé Nicolas, fidèle compagnon du professeur Touchard, qui enseignait la physique à l’École Polytechnique! La poule est en effet devenue le troisième animal terrestre de compagnie après les chats et les chiens, note Jeanne Brugère-Picoux, en ajoutant, non sans humour, que ce petit livre est avant tout destiné aux vétérinaires « canins ».

Quant à moi, je suis bien décidée à parler de cet ouvrage à tous les amateurs bâtisseurs de poulaillers, hérauts des poules citadines en jardin partagé aux pieds des immeubles et autres aviculteurs du dimanche qui vous disent « J’ai pris des poules, c’est sympa! » Certes, mais il ne leur sera pas inutile de parcourir ces pages où il est écrit que « Les rats et les souris sont les principaux vecteurs pouvant apporter des salmonelles dans les élevages de basse-cour, en particulier lorsqu’ils ont accès aux sacs d’aliments pour les volailles. Il importe d’éviter ces nuisibles dans l’environnement des poulaillers » (3).

Et dire que c’était un plaisir si rare et si précieux : ramasser un œuf fraîchement pondu dans le poulailler d’un ami des poules et le gober sans façon! Plus jamais je ne le ferai, me suis-je dit en regagnant la station de métro Maisons-Alfort – École Vétérinaire. Car désormais une question insidieuse reviendra face à l’objet de ma convoitise : et si le rat était passé par là?

Les « ACNT » sous surveillance

Autant vous le dire, les chantres de la légitimation de la place du rat dans les villes ou du rat auxiliaire des éboueurs ont trouvé en Jeanne Brugère-Picoux leur meilleure adversaire. Même le célébrissime Ratatouille. « Un rat dans les cuisines, il fallait y penser! » s’insurge celle qui est grand-mère de six petits-enfants. Pour elle, le rat d’égout (Rattus norvegicus), que d’aucuns préfèrent appeler « surmulot », est un problème dès qu’il sort de son milieu souterrain.

Avec le franc-parler et le sens de la formule qui la caractérisent, elle n’a pas hésité à monter au créneau pour poser les termes du débat : « Il faut choisir entre la santé publique et le bien-être du rat! ». Car, comme l’a rappelé l’Académie de Médecine en 2022, cet animal reste une menace pour la santé humaine en raison des nombreuses zoonoses (4) transmissibles par ses parasites, ses déjections, ses morsures ou ses griffures.

Un autre sujet mobilise sa vigilance, l’engouement pour les nouveaux animaux de compagnie (NAC) qu’elle préfère qualifier d’animaux de compagnie non traditionnels (ACNT) car certains ne sont ni nouveaux ni exotiques. Il en est ainsi du furet : la vétérinaire juge pour le moins
« aberrant » que les parents d’enfants de moins de cinq ans adoptent ce type d’animal, en raison des risques de morsures, ces dernières étant pour le furet « un moyen de communication » comme le signale d’ailleurs la SPA.

« Il existe globalement une méconnaissance des risques infectieux et traumatiques pour les jeunes enfants, les acquéreurs d’un ACNT sont souvent peu avertis », constate-t-elle en évoquant également « la mode des visites de fermes pédagogiques ». Dans celles-ci, les animaux, sans être malades, peuvent être porteurs d’agents pathogènes. Les très jeunes enfants sont plus vulnérables aux risques car ils mettent les mains à la bouche. « Je plaide pour renforcer la prévention sur ces sujets » souligne celle qui a co-signé en 2024 un avis (5) réclamant la création d’une plateforme de surveillance épidémiologique des zoonoses infantiles.

Clinicienne d’abord

Celle qui fut la troisième femme élue à l’Académie Vétérinaire de France en 1999 et la deuxième femme vétérinaire à rejoindre l’Académie de Médecine en 1997 n’a jamais cessé de faire de la veille scientifique. Aujourd’hui encore, elle participe à une réunion bimensuelle avec un collègue académicien pour échanger des informations sur les articles scientifiques publiés et actualiser les données sur les risques zoonotiques. Elle continue de traquer les maladies émergentes, c’est le fil de sa vie, le sens même de son parcours de vétérinaire, illustrant avec force le rôle joué par cette profession dans le domaine de la santé publique. Faut-il rappeler que la majorité des maladies émergentes (6) sont des zoonoses? Le concept de One Health, « une seule santé », qui fait florès désormais et lie étroitement santé humaine et santé animale, n’est pas neuf pour Jeanne Brugère-Picoux.

Tous ces mots aux consonances exotiques et abscons pour le commun des mortels – connaissez-vous l’Orthohantavirus de Séoul, la Maladie de Borna, ou encore la Campylobactériose, issus d’une longue liste de virus et bactéries ? – lui sont familiers. Prenez le virus Oropouche (OROV), par exemple. Elle vient de cosigner récemment un article à ce sujet (7). Transmis principalement par des culicoïdes ou moucherons piqueurs, ce virus est responsable d’une maladie fébrile ressemblant à la dengue chez l’homme en Amérique latine et dans les Caraïbes et le risque d’expansion concerne également l’espace européen. Faut-il s’en inquiéter, interroge-t-elle avec ses cosignataires?

Au-delà de la curiosité scientifique qui l’anime, un principe l’a toujours guidé : partager les connaissances – « l’état de l’art » sur un sujet – et rester en alerte, pour agir. Avec, par-dessus tout, le souci de la transmission. Jeanne Brugère-Picoux a été une professeure hors pair pour ses étudiants de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), responsable d’un vaste enseignement sur la « pathologie médicale du bétail et des animaux de basse-cour ». « C’était mon travail de mettre en permanence mes cours à jour » observe-t-elle avec modestie, en reconnaissant avoir
« assommé » ses étudiants de bibliographie.

Devenu vétérinaire, l’un d’eux lui dira, « Madame Brugère, on vous reprochait d’être trop bibliographique, de dire trop de choses en cours. Mais aujourd’hui, sur le terrain, on retrouve toujours la réponse à nos questions ». « C’est le plus beau des compliments que l’on puisse faire à un professeur qui fait de la clinique » dit-t-elle en précisant, « J’étais d’abord une clinicienne, les pieds dans les bottes. J’ai toujours accordé de l’importance aux problèmes du terrain ». Elle fera d’ailleurs rétablir un système « d’hospitalisation grands animaux » à l’EnvA.

Madame ESB…

Cette activité de clinicienne lui permettra de poursuivre une recherche clinique, en particulier sur la « tremblante naturelle du mouton », un très bon modèle animal, à ses yeux, de la maladie de Creutzfeldt-Jacob humaine mais un sujet sur lequel seuls de rares laboratoires travaillaient avant la crise ESB (encéphalopathie spongiforme bovine ou « maladie de la vache folle ») de 1996. Ce travail lui vaudra une reconnaissance internationale par ses pairs.

Mais à quel prix ! Travailler en temps de crise n’a jamais été un long fleuve tranquille. Et Jeanne Brugère-Picoux de nous raconter avec force détails le jour où elle a vu des gendarmes entrer dans les étables de l’EnvA en demandant où se trouvaient « les moutons à tremblante de Madame Brugère »! Cette intrusion, orchestrée par un « collègue » pour le moins mal intentionné, ne la démonte pas. Ses recherches sur les maladies à prions s’annoncent certes difficiles puisque l’EnvA lui interdit alors de continuer à recevoir des moutons à tremblante dans son étable.

La professeure clinicienne ne renonce jamais. Elle finit par faire héberger des moutons à tremblante à Limoges, au laboratoire vétérinaire départemental dirigé par un ancien élève, Claude Couquet, et continue à travailler d’arrache-pied. Sa pugnacité sera récompensée par une première mondiale : l’observation du premier cas de transmission maternelle de la tremblante du mouton en 2002, notamment avec une durée d’incubation extrêmement courte de six mois.

Mais surtout, elle deviendra la figure médiatique de la crise ESB, l’experte vers laquelle les journalistes se tournent pour comprendre, certains qu’avec elle, il n’y aura pas de langue de bois. Son téléphone est toujours ouvert, même le dimanche, et les sollicitations de la presse se multiplient, 275 au plus fort de la crise, entre octobre 1999 et novembre 2000! « Le soir quand je me couche elle n’est pas encore rentrée et le matin quand je me lève elle est déjà partie » avait coutume de dire son mari, le professeur Henri Brugère, titulaire de la chaire de physiologie-thérapeutique à l’EnvA, décédé en 2024, et avec qui elle a formé le premier couple d’enseignants agrégés, en 1977, des écoles vétérinaires françaises.

Dans le grand tourbillon médiatique qui naît lors des crises, raconter la science en marche relève d’un art consommé. Dire ce que l’on sait mais aussi ce que l’on ne sait pas, partager les connaissances avec pédagogie et en toute transparence, prendre la parole dès les premiers signes avant-coureurs d’une crise, ne pas cacher les incertitudes,… au fil de crises sanitaires majeures, celles de l’ESB et de la peste aviaire de 2005, Jeanne Brugère-Picoux aura su trouver le ton juste pour communiquer vers les journalistes et le grand public. Sans ménager ses efforts : elle ira jusqu’à faire du montage pour boucler dans l’urgence une vidéo cassette sur l’ESB distribuée gratuitement aux groupements techniques vétérinaires en 2001!

… en campagne !

« Il faut éviter de se tromper et donc il faut beaucoup, beaucoup travailler » observe-t-elle sobrement. D’innombrables traces écrites et audiovisuelles témoignent que ses propos n’ont jamais été démentis. Ce qui ne l’a pas empêché d’essuyer des critiques. Avant la première crise ESB de 1996 en France, elle est ainsi considérée comme trop alarmiste quand elle explique, dès décembre 1989 avec Jacqueline Chatelain, chercheuse en pathologie humaine, dans le Bulletin de la Société Vétérinaire Pratique, qu’il y a un risque potentiel de zoonose et qu’il faut être très vigilant sur les importations en provenance du Royaume-Uni.

Pour elle, c’est clair : dans le doute, il faut absolument prendre des précautions. Elle ne cessera de le marteler mais c’est à l’aune de l’ampleur de la crise, en 1996, qu’elle sera vraiment entendue et que des crédits lui seront (enfin) attribués. Elle est partout au rapport, non seulement dans les médias, mais aussi au ministère de l’Agriculture, à l’Assemblée nationale, à la Commission et au Parlement européens…

Elle reprend de la voix lors de la deuxième crise ESB à l’automne 2000, cette fois pour rassurer. Tout commence avec la vente dans des magasins Carrefour de viande suspectée de contamination par ESB. La psychose gagne et de nombreuses municipalités annoncent le retrait de la viande de bœuf des menus des cantines scolaires « par mesure de précaution ».

« L’impact chez les consommateurs a été terrible, les gens ne voulaient plus manger de la viande et les achats ont fortement chuté, d’autant que les premiers tests de dépistage systématique de tous les bovins dans les abattoirs (8) commençaient et montraient forcément qu’il y avait des cas! » se souvient-elle. Elle enchaîne alors les soirées à la rencontre du public pour assurer qu’on peut acheter et manger de la viande française, qu’elle n’est pas considérée comme un risque avéré. Sur l’antenne d’Europe 1, la vétérinaire, mère d’une fille et de deux garçons, déclare « je donne de la viande à mes enfants ».

Mais, lors de la Foire de Hanovre, au risque de provoquer une crise diplomatique franco-allemande, elle n’hésite pas à rétorquer à un journaliste, qui la titille sur le nombre de cas d’ESB en France, que l’Allemagne trouvera elle aussi des cas quand elle commencera à faire des tests. Et elle enfonce le clou en précisant que la France interdit les abats dans les saucisses depuis 1996 alors qu’Outre-Rhin, on continue à y mettre de la cervelle. Pour finir, elle déclare tout de go
« J’interdis à mes enfants de manger de la saucisse allemande! ». Quelques mois plus tard, l’Allemagne lançait sa campagne de tests et la presse titrait sur « La crise de la saucisse allemande »!

Avec le recul, on sait aujourd’hui que l’ESB tout comme la peste aviaire n’ont pas donné lieu à de vastes épidémies humaines. L’ESB était une maladie rare, et comme le souhaitait Jeanne Brugère-Picoux dans un article paru en 2003 (9), elle est redevenue rare du fait de la mise en place des mesures de biosécurité pendant la crise.

Ces années-là resteront cependant dans les annales des acteurs de la filière viande. Nombreux sont ceux qui se souviennent de l’engagement de Jeanne Brugère-Picoux à leurs côtés. Quand ils croisent dans les allées du SIA (Salon International de l’Agriculture) celle qui est aussi membre de l’Académie de la Viande, des éleveurs la remercient encore pour son action. « La plus belle des reconnaissances! » savoure-t-elle. Quelques jours avant notre rencontre, c’est le vétérinaire en chef du Luxembourg qui vient la saluer lors d’une réunion en lui rappelant combien son aide lui avait été précieuse pour rédiger un rapport sur la vache folle pour son gouvernement.

« Voilà une femme »

Jeanne Brugère-Picoux n’a jamais craint de mener un combat jusqu’au bout. Et pour cause. « J’ai dû me battre tout le temps pour travailler, en particulier au sein de l’EnvA, en raison de conflits fréquents avec la direction de l’école, confie-t-elle, une femme qui dit ce qu’elle pense en public, on juge qu’elle a mauvais caractère! ». Elle aura été une pionnière dans un milieu alors peu ouvert aux femmes. « Nous étions une vingtaine de « poulottes » (ndlr : surnom des étudiantes de première année en école vétérinaire) lorsque je suis entrée à l’ENVA en 1965 » se souvient-elle (10).

Après « un départ forcé » en 1980 à l’Ecole vétérinaire de Lyon et huit années de « professeur TGV », elle deviendra, en 1988, la première femme professeur chef de service à l’EnvA. Et de souligner combien elle a dû batailler pour défendre un enseignement sur toutes les espèces animales dites de production face à des collègues réticents. Lors de sa réception à l’Académie Vétérinaire de France en 1999, Philippe de Wailly, le président de l’institution, aura ses mots « Voilà un homme, disait Napoléon sur Goethe après l’entretien d’Erfurt. Voilà une femme, me permettez-vous de proclamer aujourd’hui ».

Qui pourrait imaginer aujourd’hui que la jeune diplômée de l’EnvA rêvait d’une « vie tranquille » de vétérinaire pour chiens et chats à Annecy, près du village de sa famille maternelle! Les études vétérinaires n’étaient d’ailleurs pas le choix initial de Jeanne, née à Gonnelieu dans le Nord dans une famille d’enseignants. La médecine avait sa préférence et plus précisément la chirurgie reconstructrice et réparatrice du visage, un souhait qu’elle explique par sa passion pour le dessin, héritée d’un grand-père architecte et partagée avec sa sœur et son frère, qui privilégieront des carrières artistiques. Mais l’autorité de la parole paternelle emporte la décision. Son père, normalien, professeur de physique en classes préparatoires, parmi lesquelles celle aux écoles vétérinaires, la guide vers la voie d’une grande école.

De la viande et du sanglier

Aujourd’hui, le goût du dessin demeure et sur la table du salon, un carnet est ouvert, témoin silencieux de ses vacances estivales dans le sud de la France. Elle aimerait, dit-elle, consacrer plus de temps à cette passion mais il y a les articles académiques à écrire, les archives et les livres professionnels à classer, les longs échanges avec d’anciens élèves devenus vétérinaires,… et tous les sujets qui retiennent son attention. La valorisation de la venaison, par exemple, en particulier la viande de sanglier.

« Il faudrait organiser une filière pour la valoriser car elle est excédentaire, assure l’académicienne de la viande, peut-être explorer la piste d’une commercialisation de viande de sanglier cuite sous-vide mais est-ce économiquement rentable? » s’interroge-t-elle, en promettant de s’atteler au sujet (11). Dans sa « Physiologie du goût », Brillat-Savarin note combien, sous les soins d’un cuisinier
« instruit », le gibier fournit « la plupart des mets de haute saveur qui constituent la cuisine transcendante ».

Les gourmets parmi ses amis vous le confieront, le mets qu’elle sublime à merveille est …le ris de veau, son plat signature! Quand je l’interroge sur l’évolution des habitudes alimentaires et la consommation de viande, sa réponse sonne comme une maxime : « Manger mieux, c’est aussi cuisiner mieux ». L’attention portée au choix et à l’origine du produit est essentielle, rappelle-t-elle, même s’il s’agit de faire un simple steak haché et de préciser, « Je préfère acheter un morceau de viande que je hache moi-même ».

Et me voici entraînée, par l’art de la conversation et le goût de toutes les nourritures, dans un voyage parmi les campagnes françaises où s’épanouissent « sur pâture » tant de belles races bovines à viande. Un périple dont la première étape serait sur un marché, à Maisons-Alfort, pour découvrir l’étal de la boucherie Hostellet, trophée d’excellence 2025 pour l’agneau de Pâques. Le lendemain de notre rencontre, je reçois un courriel : « Voici les coordonnées de mon boucher préféré Damien Hostellet présent sur les marchés d’Alfort et il y a la queue. Aujourd’hui son cœur de rumsteak était super! ».

Catherine Véglio
Académie de la Viande

(1) Ed. AFAS, juin 2016.
(2) Co-écrit avec JP. Vaillancourt, HL. Shivaprasad, D. Venne, M. Bouzouaia, Ed. AFAS, Paris 2015, 720 pages.
(3) L’arrêté du 27/02/2023 du ministère de l’Agriculture relatif au dépistage des infections à Salmonella ne s’applique pas aux élevages familiaux dont les produits sont destinés à la consommation domestique privée.
(4) C’est-à-dire des maladies transmissibles entre l’animal et l’homme.
(5) Avis. Risques zoonotiques et traumatiques liés aux contacts des enfants avec les animaux de compagnie non traditionnels (ACNT), Bulletin de l’Académie nationale de médecine 208 (2024) 548-570.
(6) Près de 75% des 335 maladies émergentes recensées entre 1940 et 2004 sont des zoonoses. Source : Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine 2/06/2022.
(7) “Réémergence en Amérique du Sud du virus Oropouche dont le principal vecteur est un culicoïde : faut-il s’en inquiéter?”, Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine 209 (2025).
(8) Ces tests ont été généralisés dès 2001 et les premiers tests de surveillance active avaient commencé en 2000.
(9) « 2002 : un tournant dans l’épidémie d’ESB? » Agrobiosciences 88, Almanach 2003.
(10) Aujourd’hui la situation est radicalement différente : ainsi, à l’EnvA la promotion de 2023 était  constituée de 76% de femmes et de 24% d’hommes, « le ratio habituel dans les écoles vétérinaires » est-il précisé sur le site Internet de l’école.
(11) Les prélèvements de sangliers effectués par les chasseurs pour régulation, en raison de la prolifération de l’espèce, se sont élevés à 800 000 animaux en 2023.  

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