Pascal Mainsant
Né en 1944, à Chalons en champagne.
formation
1969 : ingénieur agronome ENSAM et diplômé de zootechnie de l’INAPG, après une enfance dans une exploitation d’agriculture-élevage champenoise.
carrière
• 1971 : l’ITP (Institut Technique du Porc).
• 1973 : bureau d’études de J. Le Bihan (Omnium d’Economie Agro-Alimentaire).
• 1975 : INRA, dans le laboratoire de recherche sur les industries agro-alimentaires (département économie de l’INRA). J’ai travaillé sur l’aval des filières viande, c’est-à-dire l’industrie d’abattage-découpe, le commerce international des viandes, la distribution moderne des viandes, la boucherie traditionnelle et la consommation des viandes. J’ai ainsi pu observer la modernisation de l’abattage et de la charcuterie et celle de la distribution en grandes surfaces.
J’ai notamment expertisé le partage de la valeur ajoutée aux différents niveaux de l’aval des filières viandes, afin de clarifier le débat sur les accusations par les éleveurs français à propos des marges abusives de la distribution moderne des viandes fraîche et de la charcuterie.
J’ai aussi analysé la compétitivité de la distribution moderne française en viande fraîche et en charcuterie, et mesuré l’amplitude des phénomènes de ventes promotionnelles et du rôle d’appel du rayon boucherie dans la concurrence entre les enseignes.
Publications
• 2013 : La viande voit rouge, publié chez Fayard. Avec René Laporte, j’ai co-écrit un livre d’humeur à propos des diverses accusations dont les viandes font l’objet depuis l’an 2000. Le livre prétend faire le point scientifique de tous les reproches issus notamment des courants de pensée végétariens et écologistes (réchauffement de la planète par l’élevage, modernisation abusive de l’élevage, souffrance animale, faim dans le monde aggravée par l’élevage, viande et santé humaine). Ma réponse principale est que la viande est inscrite dans les gènes de Homo Sapiens par 2 ou 3 millions d'années de sélection naturelle et qu'il est risqué d'ignorer nos instincts. Cette publication me donne l'occasion de participer à la controverse dans les médias français.